Régis Debray (Vie et mort de l'image, ouvrage cité) distingue trois attitudes vis-à-vis de l'image, apparues successivement :

  

- le regard magique, caractérisé par la fascination (logosphère)  ;

- le regard esthétique, caractérisé par la délectation (graphosphère) ;

- le regard économique, caractérisé par la perception (vidéosphère).

  

Mais il note aussi qu'elles coexistent aujourd'hui, et que nous sommes plus ou moins capables des trois : « Nous changeons de vue comme de vitesse » ajoutant : « L'image est symbolique mais elle n'a pas les propriétés sémantiques de la langue : c'est l'enfance du signe. Cette originalité lui donne une puissance sans égal. L'image fait du bien parce qu'elle fait lien. »