La sculpture ne s'est séparée de la peinture qu'à la Renaissance, sous l'influence de ce qui restait des modèles antiques. Mais, à l'origine, les statues du Parthénon étaient peintes, de même que l'ont été celles du Moyen Âge qui ont quelquefois conservé des traces de la polychromie originelle.

  

C'est l'art le plus ancien. Dès l'Aurignacien, on savait sculpter le bois, l'ivoire, l'os, la corne, la pierre... L'Antiquité a pratiqué en outre la sculpture sur terre cuite et le moulage sur plâtre, argile et cire du bronze et de l'or. Le XXe siècle y a ajouté divers métaux, et a cultivé, comme en peinture, abstraction et stylisation, jouant à fond sur le fait que la sculpture est un art de l'espace. Enfin, il l'a animée (mobiles de Calder), puis est revenu à des pratiques figuratives, avec César, par exemple. La création d'images en 3 D sur Internet donne actuellement naissance à de véritables sculptures virtuelles. Mais de toutes les images, seule la sculpture se développe dans les trois dimensions, en relief réel.

  

Une technique proche de la sculpture, la glyptique, est l'art de graver les pierres fines, en creux (intailles) ou en relief (camées). Les camées ont donné naissance à des images originales, tandis que l'intaille était réservée à des motifs abstraits, des inscriptions ou des armoiries.

  

La sculpture a souvent inspiré écrivains et poètes, du mythe de Pygmalion, roi de Chypre et sculpteur qui obtint d'Aphrodite que la statue qu'il avait sculptée et dont il était tombé amoureux soit transformée en femme, à la Vénus d'Ille de Mérimée, cette statue vivante qui poursuit une longue tradition littéraire, née de la fascination que produit la ressemblance de l'image au modèle.

 

Voir Louvre  et Centre Pompidou