Le premier jeu vidéo digne de ce nom (Pong, 1972,  et 1974 chez Atari) ne comportait qu'un trait vertical, une balle, un trait horizontal, et deux nombres affichant en haut de l'écran les scores des deux partenaires, l'image étant obtenue par traits et points.

  

Aujourd'hui, l'image, de haute définition et accompagnée d'un son haute fidélité est une image de synthèse 3D, c'est-à-dire que les mouvements des personnages et les modifications du décor suivant les impulsions du joueur  sont calculés en temps réel.

  

Cinéma et image vidéo tendent à se confondre dans les jeux : Wing Commander 4 est une superproduction tournée à Hollywood avec des acteurs célèbres et un budget de 12 millions de dollars. Mais depuis, on a fait beaucoup mieux avec les univers persistants : un joueur peut quitter un jeu qui continue à se dérouler sans lui, et le reprendre à tout moment.

  

À l'opposé, le succès immense des jeux sur les petits écrans des mobiles montre que l'image est moins appréciée pour sa qualité (techniquement excellente) que pour l'activité ou le divertissement qu'elle suscite.

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