Talas
Talas : ceux qui vont-à-la -messe.
Pour moi et sans doute pour quelques autres, cette pratique ne pouvait être justifiée que par une conviction sincère, mais beaucoup adhéraient à la religion de leur famille par simple conformisme ou, comme je m'en suis rendu compte beaucoup plus tard, ne voyaient dans le catholicisme que le signe d'une appartenance sociale.
C'est ainsi que je rencontrai, il y a quelques années, lors d'une hospitalisation de jour, un homme de mon âge, responsable de la formation dans une grande banque. Cet intérêt commun pour l'enseignement nous amena à bavarder, et nous avons découvert que nous avions, jadis, milité ensemble à la J.E.C. « ce qui me vaut dans mon travail une réputation de gauchiste » dit-il en souriant.
Je lui expliquai que j'avais quitté la J.E.C. au bout de trois ans, ayant perdu la foi. Il me regarda, stupéfait et s'écria : « Mais je n'ai jamais eu la foi ! »
Pour moi et sans doute pour quelques autres, cette pratique ne pouvait être justifiée que par une conviction sincère, mais beaucoup adhéraient à la religion de leur famille par simple conformisme ou, comme je m'en suis rendu compte beaucoup plus tard, ne voyaient dans le catholicisme que le signe d'une appartenance sociale.
C'est ainsi que je rencontrai, il y a quelques années, lors d'une hospitalisation de jour, un homme de mon âge, responsable de la formation dans une grande banque. Cet intérêt commun pour l'enseignement nous amena à bavarder, et nous avons découvert que nous avions, jadis, milité ensemble à la J.E.C. « ce qui me vaut dans mon travail une réputation de gauchiste » dit-il en souriant.
Je lui expliquai que j'avais quitté la J.E.C. au bout de trois ans, ayant perdu la foi. Il me regarda, stupéfait et s'écria : « Mais je n'ai jamais eu la foi ! »
