On
parle de haut débit quand la transmission d'informations dépasse le
débit standard (56 à 256 Ko/s).
En 2012, on parle de très haut débit à partir de 50 Mo/seconde dans le
sens descendant (fournisseur-utilisateur) et de 5 dans le sens montant
(envoi d'un message par l'utilisteur). L'offre varie, en France, de 1 à
100 Mo/seconde.
On classe habituellement dans cette catégorie :
- La DSL ( Digital Suscriber Line ) qui utilise les fils de cuivre des réseaux téléphoniques qui ne dépasse pas quelques 10 à 28 Mo/s ;
- le câble qui ne dessert que des zones urbaines offre un débit de 30 à 100 Mo/s en voie descendante (serveur-client) à 1024 Ko/s en voie montante (client-serveur) ;
- la Wi-fi(terme forgé sur HI-fi, Haute fidélité), technologie de communication sans fil qui offre un débit réel de 6 à 30 Mégaoctets/s ne répond plus, d'ores et déjà, aux exigences du transfert d'images vidéo de haute résolution ;
- La fibre optique qui atteint théoriquement 40 Gigaoctets/s. En 2007, on a réussi, à titre expérimental, un transfert de 9 Gigaoctets sur un réseau de 30000 kms. Les débits usuels étaient en 2007 de 50 à 100 Mo/s.
En pratique, la distance réduit beaucoup les performances (sauf en ce qui concerne la fibre optique). Celles-ci dépendent en outre des capacités de l'ordinateur client.
Les principaux opérateurs du haut débit étaient, en France en mai 2012 : Orange (9,551 M d’abonnés) SFR (4,994 M) Iliad (5,4 M dont 4.7 Free et 700.000 Alice) Bouygues (1,119 M) et Numéricable (plus de 500.000 abonnés). |