Céramiques dures à pâte imperméable (grès et porcelaines)

  

L'Extrême-Orient (Chine, Corée, Japon) a apporté à la céramique la pâte dure, imperméable, cuite à haute température. Les recherches pour les grès opaques, qui remonteraient aux premières dynasties chinoises, plus de mille ans avant notre ère, conduiront à la porcelaine proprement dite, blanche, sonore et translucide. Les porcelaines de Chine, connues en Europe dès la fin du Moyen Âge furent importées en abondance à partir du XVIe siècle, et imitées de manière approximative au moyen de faïences fines sans que l'on connaisse les principaux éléments qui entraient dans sa composition : le kaolin (gaoling), fine argile blanche infusible, et le petuntse (baidunzi), variété de feldspath, jusqu'à la découverte de gisements de kaolin en Europe en 1709 dans les montagnes de Saxe, puis en Autriche, Allemagne, France (Limoges) et Italie.

  

La fabrication d'une poterie de grès dur ou d'un grès verni au sel, qui commença en Europe vers la fin du Moyen Âge, connut une grande floraison à partir des XVIe et XVIIe siècles. Elle se développa d'abord dans les régions du Nord, en Allemagne (pays rhénans), en France (Beauvaisis), puis en Hollande et en Angleterre.