La Contre-Réforme, menée par Rome, insistait, contre l'opinion de Calvin, sur l'importance des sacrements, de la prière et des œuvres pour obtenir le salut, c'est-à-dire pour accéder au paradis après la mort.

 

L'évêque d'Ypres Cornelius Jansen (dit Jansénius) réagit dans un traité, l'Augustinus (1640), où il soutient, en s'appuyant sur Saint Augustin, la doctrine de la prédestination.

 

Les jansénistes ayant converti à leur doctrine les religieuses de l'abbaye de Port-Royal, fondèrent les Petites écoles, qui connurent une grande vogue, et dont Racine fut l'élève le plus fameux.

 

Après de longues polémiques, le jansénisme, qui a exercé une grande influence sur les lettres françaises fut condamné par le pape en 1713, mais ne s'éteindra qu'avec la Révolution.