Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein (1898-1948)

  

Cinéaste soviétique, l'un des grands théoriciens du montage, Eisenstein a laissé des films qui comptent dans l'histoire du cinéma.

  

La Grève (1925) et Le Cuirassé Potemkine (1925) chantent les révoltes victorieuses et Alexandre Nevski (1938) est un film destiné à exalter le nationalisme russe, à la veille de la seconde guerre mondiale. Mais il ne put achever Que Viva Mexico (1931), et son Ivan le Terrible (1942- 1946) fut sévèrement jugé par les autorités soviétiques qui l'accusèrent de formalisme, c'est-à-dire de se complaire dans des recherches de forme que le sujet, selon eux, n'exigeait pas, aux dépens du message politique.