Les notions de haute et de basse résolution ou haute et basse définition sont fluctuantes, du fait de la rapidité des progrès techniques, et n'ont guère qu'un intérêt commercial : ce qui était haute résolution en 1999 est devenu basse résolution en 2007, et le mouvement se poursuit...

 

La résolution d'une image est définie par le nombre de pixels (points élémentaires) par cm² (ppc, unité rarement employée) ou par pouce (ppp ou dpi - dot per inch) qui la constituent. L'unité utilisée n'est pas indifférente, car 1 pouce= 2,54 cm et la résolution en dpi est plus flatteuse qu'en ppc.


Sur écran vidéo, la résolution va de 87 ppi (LCD, 15", 2002) à 316 dpi (Smartphone Galaxy Nexus, 4,65", 2011) en passant par les 264 ppi de l'iPad 3 et les 500 annoncés par Tosiba pour un écran de 6,1", et elle n'excède guère 120 pour un écran de télévision ou de bureau. Sur imprimante, 150 à 300 dpi est une résolution qui suffit dans la plupart des cas, mais les imprimantes grand public offrent 1400 dpi, et l'on peut aller de près de 3 millions (1200x2400) à 5760x1440 dpi, les scanners grand public à 1200 dpi...

 

Bien entendu, quelle que soit la résolution « native » d'une image, sa qualité ne peut excéder celle de l'écran ou celle de l'imprimante.