Le moine Luca Pacioli, traducteur des éléments, publie De divina proportione, un traité  de géométrie qui reprend et développe certaines remarques d'Euclide, en particulier sur le nombre , en 1494. Amateur de peinture, ami et admirateur de Léonard de Vinci, il s'est intéressé aux proportions du corps humain pour les ramener à une figure géométrique, et n'a pas plus songé  que ce peintre à  appliquer cette divine proportion aux œuvres d'art, mais en disciple de l'architecte latin Vitruve, il en propose d'autres, comme celle qui montre que le corps chez un homme bien fait s'inscrit dans un cercle dont son nombril est le centre, et dans un carré  : sujet illustré  par Vinci, sans que l'un ou l'autre y ait jamais trouvé  le nombre . Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle, en Allemagne, qu'on a tenté  de trouver la formule mathématique de la beauté .