Photographie en trois dimensions produite par holographie, c'est-à-dire par l'interférence d'un rayon laser qui éclaire directement la plaque photographique, et d'un second rayon laser, qui a été réfléchi par l'objet à photographier, avant d'impressionner la plaque. Éclairée par une forte source lumineuse, la plaque projette ensuite une image en trois dimensions. Le principe, connu depuis 1948, a donné naissance en 1962 à la première réalisation.

  

Les applications de ce procédé sont surtout d'ordre scientifique et commercial. C'est ainsi qu'en 1999, au Salon international de Detroit, Ford a préféré, au lieu de recourir aux habituelles maquettes ou images en 3D, pour présenter un nouveau modèle d'automobile, faire réaliser un hologramme géant de son véhicule à l'échelle 1/2. L'avantage est que le visiteur peut tourner autour de cette image, s'en éloigner ou s'en rapprocher à son gré, et même se pencher pour observer l'intérieur de la voiture, sans être prisonnier d'un écran. Dans ce cas, on a eu recours à une innovation : le premier rayon éclaire directement la plaque photographique, tandis que le second est modifié par les paramètres d'une image de synthèse (d'après le journal Le Monde du 13 janvier 1999).

  

En revanche, un portrait en gros plan sous forme d'hologramme  est une chose assez horrible à voir : on tourne autour d'une tête coupée qui semble contenue dans un bocal !