Après avoir épousé M. de Sévigné, simple gentilhomm banneret (c'est-à-dire autorisé à lever bannière, à recruter des soldats), le titre de Marquis n'étant qu'un « titre de civilité », Mme de Sévigné eut une fille, Françoise, très admirée à la Cour pour sa beauté. Elle se hâta de la marier à M. de Grignan pour l'éloigner, dit-on, des galanteries du roi. Madame de Grignan vécut dans les terres de son mari, en Provence.

 

Mme de Sévigné combla l'absence en écrivant jour après jour des lettres où elle racontait la vie de la Cour et commentait ses lectures ou ses rencontres. Ces lettres passaient de main en main et la rendirent célèbre.