Le mot roman a d’abord désigné la langue vulgaire, par opposition au latin, puis vers 1150 les traductions en langue vulgaire, à l’intention d’un public moins savant, de textes écrits en latin et, dès la fin du XIIe siècle, un récit de fiction en vers, puis en prose un siècle plus tard.

 

L’Antiquité n’a donc ni connu le mot, ni reconnu un genre littéraire correspondant, mais des textes issus de la satire ou de l'élégie, latins comme le Satyricon de Pétrone (né vers l’an 30, mort en 65 et contemporain de Néron) ou les Métamorphoses d'Apulée (écrivain berbère né en Numidie, l’actuelle Algérie, vers 123 et mort vers 170) ou grecs comme le Daphnis et Chloé de Longus (fin du IIe siècle-début du IIIe) ont pour nous toutes les caracté- ristiques du roman.

 

Le récit romanesque, comme la nouvelle (plus courte), écrit en prose (sauf exceptions) est une œuvre de fiction qui se caractérise par son aptitude à s’adapter aux sujets les plus divers en prenant toujours de nouvelles formes.

 

On distingue, en fonction des thèmes traités, de nombreux genres romanesques : roman psychologique, roman policier, roman autobiographique, roman d'aventures, roman satirique, roman picaresque, etc.