Le mot racisme, qui désigne toute doctrine affirmant la supériorité d'une race humaine sur les autres n'est apparu que dans la première moitié du XXe siècle ; après 1950 il a pris un sens plus étendu, pour désigner l'hostilité déclarée à un groupe humain, quel qu'il soit, attitude sans doute aussi vieille que l'humanité ; en ce sens, on parle par exemple de « racisme anti-jeunes ».

 

Le racisme est pour la première fois théorisé par le Français Gobineau dans son Essai sur l'inégalité des races humaines (1853-1855). Il y attribue des qualités différentes aux diverses races humaines, voit dans le métissage un processus de décadence, d'ailleurs inévitable, et situe la race supérieure en Angleterre, en Belgique, et dans le nord de la France.

 

Ces thèses seront reprises par l'Anglais H.S. Chamberlain dans ses Fondements du XIXe siècle (1899). Il y situera la race supérieure dans son pays adoptif, l'Allemagne. On sait la fortune que le racisme a connue avec le nazisme.

 

La loi française et les conventions européennes considèrent le racisme comme un délit.